Comme chaque samedi, nous nous sommes réunis, mais le lieu de la rencontre n’était pas le bureau de SPFA, mais le musée Paradjanov. Surplombant la rivière Hrazdan, le musée Paradjanov a été complètement restauré en 2002. Il présente plus de 250 œuvres, documents et photos de l’hauteur.
Sergueï Paradjanov est le réalisateur des films chefs-d’oeuvre qui l’ont décoré d’une gloire universelle. Ses filmes « La couleur de la grenade » et « Les chevaux de feu » sont très connus et aimés dans le monde entier. La contribution de Paradjanov dans l’histoire de la cinématographie, c’est avant tout une langue de cinéma poétique.
Le proverbe arménien dit : « L’homme doué, est doué de tout ». En observant tous les vitrines, les objets et les chambres, on peut dire que l’idée exprimée au-dessus est bien dite ou, plus précisément est dite juste pour caractériser Sergueï Paradjanov. Comme la guide nous a expliqué et les chefs-d’oeuvre nous ont témoigné, l’homme géni n’était pas seulement cinéaste, mais aussi peintre.
Il avait fait des reproductions, parfois ajoutant un fragment ou un personnage qui pourrait coûter pas seulement sa liberté, mais aussi sa propre vie.
Il avait préparé des collages de matière tout à fait différente : feuille de papier, morceau de fer, jouet cassé, valise, ciseaux, plume… Je peux continuer cette liste sans fin, mais ce qui m’a fortement impressionnée, c’étaient des collages faits de verre : vase avec un bouquet de fleurs, poissons, etc. Vous pouvez imaginer les capacités tellement fines, la patience tellement grande que Paradjanov possédait ?
Donc, grand chapeau à Sergueï Paradjanov, à son génie et à son dévouement.
Depuis longtemps nous avons lancé ce projet « visite aux musées » dans le but culturel, ainsi qu’éducatif, et je suis sûre que nous allons continuer nos découvertes des grands hommes arméniens à travers des musées.
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